Etude de "Voyage à Pitchipoï"

Etude de "Voyage à Pitchipoï"

 

Etude de « voyage à pitchipoï »

de J-C Moscovici

Question: Comment les français ont-ils réagis à l'occupation allemande?

 

Avant l’arrivée des Allemands , en France, la plupart des familles françaises juives vivaient tranquillement à l’image de la petite enfance de Jean-Claud Moscovici tel qu’il la décrit dans son autobiographie (du grec auto, soi-même ; bio, vie et graphein, écrire): « la vie était douce et agréable ». Mais les Allemands ont conquis la France et ont imposés des lois antisémites.

Comment les français ont-ils réagis face à ces changements ? A cette question nous répondrons par deux points : en premier, nous parlerons de ceux qui ont coopéré et en second, des français qui ont osé résister.

 

Les français ont coopéré pour de nombreux motifs, certain de ces motifs sont personnels mais les deux les plus commun étaient sûrement les récompenses promises par les Allemands et la même idéologie : en effet, même certain français devaient être profondément antisémites. Ces personnes qui ont pour but l’extermination des juifs ont agis progressivement : les juifs ont d’abord dû porter l’étoile jaune à partir de l’âge de six ans. Puis leurs droits ont, petit à petit, diminué : interdiction d’utiliser le téléphone (la postière refuse de prêter son téléphone à la mère dont l’enfant est gravement malade), interdiction de fréquenter certain lieux publiques, interdiction pour les médecins étrangers de travailler (c’est le cas du père de l’auteur qui est pourtant un excellent médecin)… Et puis le génocide a commencé : des milliers de juifs ont été arrêté et envoyé dans des camps d’extermination. Personne ne fut épargné, pas même les enfants qui, au contraire, furent l’objet d’arrestations massives pendant « la chasse aux enfants » qui consistait à arrêter tous les enfants juifs âgés de plus de  deux ans. Il eut aussi « la grande rafle du vélodrome d’hiver » 13 000 juifs furent arrêtés dont 4 000 enfants. «La terre devenait sable mouvant » écrit l’auteur. Les enfants arrêtés sont tout d’abord « parqués » dans des camps d’internements (comme celui de Drancy) puis envoyés dans les camps d’extermination où, à l’inverse des adultes qui partaient travailler, sont directement gazés : « les enfants […] ont quittés Drancy […]et ont été gazé dès leur arrivée à Auschwitz » raconte l’oncle maternelle du narrateur à sa son retour d’Auschwitz.

 

Mais, heureusement pour la famille Moscovici quelques Français (et françaises) ont osé dire non et résister, soit pour des raison d’idéologie, soit pour des raisons morale : en effet la famille doit la vie aux résistants qui les ont sauvés à plusieurs reprises. Ces résistants agissaient de différentes façons : ils cachaient les juifs (comme le facteur qui héberge la mère en cavale), fabriquaient de faux papiers (ainsi la mère et ses deux enfants ont put vivre « tranquillement » jusqu’à la fin de la guerre sont une fausse identité), aidaient les juifs de diverses autres façons car en plus de les cacher, les familles de résistants leur fournissaient des nouvelles de la guerre, à manger, des soins(les enfants sont accueillis dans la famille de la jeune résistante à leur sorti de Drancy) c’est par ailleurs grâce au réseau de résistant que les enfants ont pus sortirs du camp  c’était au péril de leur vie car les Allemands réservaient à tout résistant les plus horribles morts.

La vie clandestine était donc très difficile pour les juifs : à la fin du livre, avant que les Américains arrivent, le narrateur qui a une nouvelle identité vie dans la peur constante d’être découvert : « j’ai aussi le souvenir d’un jour d’été, […] je jouais avec quelques enfants […] l’un d’eux me traita de sale juif, me faisant une fois de plus croire que des rumeurs circulaient à notre sujet » mais au finale l’auteur aime bien sa nouvelle vie et s’en tire bien.

 

Mais, la majeur parti des Français sont restés neutre : ils se sont pliés aux lois sans résistance mais sans joie non plus : à mon avis, quand  la laveuse refuse d’aider la mère de l’auteur, ce n’est pas perce que elle est antisémite, c’est par ce qu’elle à peur des Allemands.

A la fin de la guerre, la famille Moscovici retrouve l’oncle de retour des camps et reprends son ancienne identité dans son ancienne mais rien ne sera plus comme avant.

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